DÉSERT D’ALTITUDE ENTRE TERRE ET CIEL
Un paradis pour les passionnés culture et les amoureux de grands espaces
A l’extrême Nord de l’Inde, enserré entre les deux chaînes de montagne les plus hautes du monde, l’Himalaya au Sud et le Karakoram au Nord, le Ladakh – Zanskar est une vaste région de près de 100 000 Km², qui représente l’un des derniers refuges de la culture tibétaine en terre libre.
De nombreuses vallées du Ladakh – Zanskar sont longtemps restées inconnues et ont gardé un caractère unique, préservant la culture bouddhique tibétaine.
AU CARREFOUR DE CIVILISATIONS
Entre l’Asie Centrale, le Tibet et l’Inde
Bien que la région ne soit officiellement ouverte aux voyageurs que depuis 1974, le Ladakh est depuis des siècles un carrefour de civilisations entre l’Asie Centrale, le monde tibétain et le sous-continent indien. Jusqu’à récemment, des caravanes n’ont cessé de sillonner la vallée de l’Indus en passant par des cols à plus de 5000m et le haut plateau du Changtang pour rejoindre le Tibet.
LES HABITANTS DU LADAKH
Peuple bouddhiste de l’Himalaya
La plus grande partie de la population du Ladakh est aujourd’hui sédentaire et vit de l’agriculture. Néanmoins, une minorité de ladakhis est restée nomade et vit avec ses troupeaux de yaks, de chevaux, de chèvres et de moutons sur le haut plateau du Rupshu. D’origine tibétaine, la plupart des ladakhis parlent des dialectes dérivés du tibétain.
Les ladakhis sont majoritairement bouddhistes et de nombreux monastères sont ainsi perchés au-dessus de villages. Les plus réputés, situés dans la vallée de l’Indus sont les monastères de Hemis, Matho, Stakna, Tikse, Phyang, Likir, Alchi et Lamayuru.
LE VILLAGE DE NIMMU
Une oasis de paix au coeur du Ladakh
Situé au carrefour du fleuve Indus et de la rivière Zanskar à 3100 m d’altitude, Nimmu est un village traditionnel du Ladakh qui compte 2 petits monastères, plusieurs anciens caravanserai et abrite aujourd’hui environ 200 familles.
Grâce à une exposition au soleil optimale, les cultures y sont abondantes et permettent aux habitants du village – agriculteurs et bergers pour la plupart – d’avoir une vie confortable. En période estivale, ils passent plusieurs mois en haute altitude avec leurs troupeaux de yaks et de chèvres.
